Communiqué pour diffusion immédiateMontréal, le 21 novembre 2018

Récemment signée en disques chez Bonsound, Flying Hórses annonce Reverie, son deuxième album à paraître le 22 février 2019. Celui-ci est grandement texturé et superpose divers instruments vintage, dont une boîte à musique géante datant du début du siècle et un instrument à percussions d’orchestre, le célesta, provenant des années 1900 et appartenant à Sigur Rós. S’y additionnent le violoncelle langoureux et hautement évocateur joué par l’Allemand Sebastian Selke, les cors, le vibraphone et la contrebasse. Le tout est soutenu par des arrangements de piano qui nous guident à travers un récit musical sombre et tumultueux, donnant l’impression que la compositrice canadienne Flying Hórses aurait peut-être voyagé dans une machine à remonter le temps et ainsi trouvé une façon de traduire son histoire en une oeuvre instrumentale grandiosement émouvante.

C’est un album de peine d’amour, et tout le monde en a un. Si les popstars en ont, pourquoi pas aussi les compositeurs?, explique Jade Bergeron, la canadienne derrière le sobriquet Flying Hórses. Je pense qu’on est finalement arrivé à une époque où c’est acceptable d’aborder les sujets plus lourds. Ce n’est plus aussi nécessaire de filtrer l’obscurité qu’autrefois. Mes albums reflètent généralement où je me trouve personnellement. Cela dit, mon intention n’est pas de déprimer l’auditeur. Le bon côté étant qu’on finit toujours par se réveiller d’un cauchemar.

L'album Reverie est disponible en pré-commande.

Bien qu’il serait facile d’apposer l’étiquette de « musique classique » à un album qui place le piano au premier plan, Flying Hórses puise plutôt son inspiration dans le post-rock et se positionne fermement dans le genre post-rock/instrumental. Quand je compose au piano ou j’écris pour le violoncelle ou pour d’autres instruments, je réfléchis aux groupes post-rock qui m’ont influencée. Je ne me perçois pas comme une musicienne classique, j’ai très peu d’influences classiques. Mon coeur baigne dans le métal et le post-rock.

Efrim Menuck de Godspeed You! Black Emperor, le lauréat d’un Grammy Chilly Gonzalez et l’instrumentiste lauréat d’un JUNO Charles Spearin (Broken Social Scene, Do Make Say Think) sont des mentors qui, en plus d’avoir contribué à la direction, ont fourni des idées et des commentaires à divers moments de l’enregistrement de Reverie. Charles Spearin a contribué à l’instrumentation sur la pièce Sorg Sea, écrite au Banff Centre en Alberta. Je voulais qu’il collabore avec son écoute, mais qu’il mette également à l’oeuvre tout son talent, s’il avait envie de jouer. Charles fait partie intégrante de Sorg Sea, explique Bergeron. Menuck a mixé la musique pour le vidéo de Sorg Sea. Regardez et partagez le vidéo de Sorg Sea via YouTube. Celui-ci a été filmé en Islande, réalisé par Timothee Lambrecq et met en vedette l’actrice Anna Maggý Grímsdóttir.

Sorg Sea a été lancée sous la forme d’un court métrage, correspondant ainsi à la trame narrative de Reverie. La pièce est maintenant disponible pour la première fois en deux chansons (Sorg Sea I et Sorg Sea II) sur toutes les plateformes numériques. C’est l’équivalent d’atteindre le fond après avoir touché LE creux le plus bas de l’album. Cette chanson m’a permise de clore ce chapitre de ma vie. Je me suis retrouvée lorsque je suis partie de l’Islande et revenue à la maison.

Alors que la pop, le hip-hop et le r&b dominent les palmarès à travers le monde, Reverie occupe un espace essentiel dans ce monde en constante évolution, où les sentiments d’appartenance et du soi sont devenus des priorités absolues. C’est le genre de petit bijou d’album qu’on doit trouver et avec lequel on doit voyager, seul. C’est toujours terrifiant de se laisser aller complètement. J’espère que cet album ne brisera pas des coeurs. Si c’est le cas, j’espère qu’il en guérira quelques-uns aussi.

À propos de Flying Hórses
Flying Hórses est le sobriquet de la compositrice canadienne Jade Bergeron. Son premier album, Tölt, a été enregistré en grande partie en Islande avec le réalisateur Biggi Birgisson au Sundlaugin Studio, et regorge de sons du piano, du wurlitzer, du célesta, du glockenspiel, de cloches, de carillons, de boîtes à musique et du violoncelle. Elle décrit son premier opus élégiaque comme un voyage à travers ses souvenirs. L’album parle de l’enfance, de grandir et d’être le mouton noir. Peu de temps après la sortie de Tölt, elle a signé avec l’étiquette 1631 Recordings, qui compte parmi ses rangs Dustin O’Halloran et Hauschka, des compositeurs nommés aux Oscars. Elle s’est produite au Iceland Airwaves Music Festival ainsi qu’au Festival International de Jazz de Montréal. Le Centre des arts de Banff a accueilli Flying Hórses pour travailler et collaborer avec le lauréat d’un JUNO Charles Spearin (Broken Social Scene, Do Make Say Think).

Flying Hórses a été nommée pour le Prix Prism 2018 qui récompense le meilleur vidéoclip canadien pour la chanson-titre de Tölt, aux côtés de Leonard Cohen, The Weeknd, Feist, and Grimes. Dans le clip, qui a été dévoilé en primeur sur The Fader, le réalisateur primé Alexandre Richard (de la boîte de production québécoise Cinearcale) explore le bonheur et le traumatisme liés à l’enfance. Regardez le ici.