L’artiste acadien P’tit Belliveau est de retour avec un vidéoclip pour la pièce Cool When Yer Old, qui prend la forme d’un hommage à la télévision de sa jeunesse. La pièce est issue de l’album Greatest Hits Vol.1, paru en mars 2020 via Bonsound. À mi-chemin entre nostalgie et ironie, le clip réalisé par Jeff Miller nous replonge tout droit au début des années 2000, alors que les boy bands dominaient le monde de la musique pop et que le flip phone était l'ultime objet technologique. Quand j’étais p’tit, flipper à travers des channels sur l'TV me bombardait de des exemples de qu'est c'qu'était « cool », explique Jonah Guimond (alias P’tit Belliveau), à propos du clip qu’il nous présente aujourd’hui.
Au-delà des références propres au début du millénaire qu’on peut apercevoir dans la vidéo et de la chorégraphie digne des plus grandes idoles des ados de l’époque, Cool When Yer Old pose avant tout une question fort pertinente sur notre société de consommation et la relation qu’on entretient avec ce qui est à la mode: Will you still care about being cool when you’re old?
Regardez et partagez le clip de Cool When Yer Old via YouTube.
Greatest Hits Vol.1 est disponible sur vinyle, CD et sur toutes les plateformes numériques.
2020 fut une année retentissante pour P’tit Belliveau, malgré plusieurs spectacles annulés pour des raisons évidentes. Outre le trophée qu’il a remporté à l’ADISQ dans la catégorie Réalisation de disque de l’année avec Greatest Hits Vol.1, il était aussi en nomination pour Album de l’année - Alternatif et Révélation de l’année. Le jeune Acadien s’est par ailleurs retrouvé sur la longue liste du réputé Prix Polaris, en plus de figurer sur plusieurs listes de fin d’année (CBC, Apple Music, ICI Musique, Le Journal de Montréal). L’illustre vidéoclip qu’il a lui-même réalisé pour la chanson Income Tax a également atteint près de 200 000 visionnements sur YouTube, et a fait l’objet de nombreux memes.
À propos de P’tit Belliveau
Présentement installé à Moncton au Nouveau-Brunswick, mais originaire de Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse, P’tit Belliveau a grandi dans une communauté francophone insulaire entourée d’anglophones. C’est néanmoins dans sa langue maternelle qu’il a fait sa grande entrée comme finaliste aux Francouvertes en 2019.
La musique a pris racine dans son cœur grâce à la radio communautaire locale, où il a cueilli les premières bribes de ce qui allait devenir son essence à lui. On y jouait constamment des chansons DIY dont l’influence s’incarne aujourd’hui dans ses propres sonorités lo-fi, et son désir d’intégrer des drum machines dans une chanson folk ou bluegrass. Bien que c’est sur son ordinateur que le hip-hop et l’électro se sont mariés assez tôt dans sa vie, c’est derrière une table de DJ qu’il a ensuite senti l’appel du spectacle. De la main droite, il créait des beats pour des rappeurs et, de la main gauche, il collectionnait des banjos et des guitares.
Inspiré par les lacs, la pêche et la nature, P’tit Belliveau sait raconter le quotidien comme pas un. Il décline une musique folk-country aux accents électros imprégnée par le feel des lecteurs cassettes.