Taima, lancé en 2004, est le fruit de la collaboration entre la chanteuse inuk Elisapie et le compositeur québécois Alain Auger. Pour célébrer le 20e anniversaire de l’unique opus du duo, Bonsound lance une version remasterisée de l’album, disponible dès aujourd’hui sur les plateformes numériques, offrant ainsi une nouvelle vie à ses atmosphères planantes, sensuelles, et parfois abrasives. Se distinguant par sa fusion de plusieurs styles musicaux, mêlant folk, pop alternative, rock, trip-hop et musique traditionnelle inuite, l’album homonyme sera également disponible sur vinyle pour la première fois, ainsi qu’en CD, dès le 8 novembre.
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En inuktitut, la langue maternelle d’Elisapie, Taima signifie à la fois « c’est fini », « ça suffit », « passons à autre choses », une expression courante qui incarne bien l’esprit de l’album. Composée de 11 chansons, l'œuvre se démarque par ses textes mêlant l’inuktitut, le français et l’anglais, en plus d’explorer des thèmes comme l'amour, la solitude, la réconciliation et l’identité. Le duo y approfondit également des sujets tels que les relations entre les peuples autochtones et allochtones, et le rapport qu’entretiennent les humains envers la nature.
À propos de Taima
Taima est formé de l'auteure-compositrice-interprète Elisapie, originaire de Salluit au Nunavik, et du musicien-compositeur Alain Auger, venu de l'Abitibi. Les deux artistes se croisent pour la première fois en juillet 2000 lors d'une exposition de photos sur le Nord. Malgré des parcours très différents, ils découvrent une vision commune qui les incite à collaborer sur un projet musical multilingue explorant les relations entre les Inuit et les allochtones.
Le duo fait ses débuts en 2002 au festival Coup de cœur francophone à Montréal, avant d'entamer une tournée à travers le Canada, les États-Unis et la France. En février 2004, il lance son premier et unique album. L'œuvre est bien reçue par la critique, récoltant plusieurs nominations et se distinguant tout particulièrement aux Aboriginal Music Awards de Toronto, où Taima remporte le prix pour le Meilleur album folk et celui de la Pochette de disque de l’année.
Dans la foulée, le binôme se produit dans le monde entier, y compris au Brésil, au Groenland, en Afrique du Sud, en Norvège et à trois reprises au festival Glastonbury en Angleterre. En 2005, Taima rafle le prix Juno pour l’Album autochtone de l’année.
En 2007, leurs chemins se séparent, Alain se consacrant à la musique de films et Elisapie poursuivant une carrière solo avec le succès qu’on lui connaît.